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Bret Easton Ellis et la série “pavillons”...
 

Et si la ville ne se composait que de cet idéal, cette perfection dans le plus pur sens « Côte-Ouest » du mot, s’articulant autour de cette trinité MAISON/TERRASSE/PISCINE. Tous égaux, sans jalousie, sans envie, mais avec ce truc terrible qui noue nos tripes, cet ennui qui nous fond toujours un peu plus dans le décor, et contre lequel nous ne savons que faire.

 

Saturer le décor par sa propre couleur, égaliser les maisons, les jardins, avec la violence du bleu piscine. Extrapoler l’environnement et aller à l’essentiel, ce vers quoi la vacuité produite par ce qui n’a toujours été qu’une image nous fait tendre.
 

Ce sont ces maisons, ces piscines et l’ennui qu’elles fabriquent qui poussent les personnages de Bret Easton Ellis à tester tout ce qu’il leur permettra de ne plus être décors, quitte à disparaitre. Or, ces décors sont désolés de leur trop plein de couleurs ils portent en eux la charge de ce que sont devenus ces personnages.

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