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poussière//altare

En 2007, la sonde Rosetta est envoyée dans l’espace par l’agence spatiale européenne avec pour objectif de rentrer en orbite autour de la comète 67p pour faire toute une série d’analyse et de prise de vue de l’objet céleste. Une de ces missions, Cosima (Cometary Secondary Ion Mass Analyser), consiste en la capture de poussières de comète. Ces capteurs, vingt quatre plaque de 1cm x 1cm en or, récoltent entre aout 2014 et avril 2015 des milliers de particules, les trient, les analysent, et enfin nous transmettent ces images de poussières célestes. Comme il est de coutume dans la recherche spatiale, l’équipe chargée du projet nomme chaque type de poussières selon le prénom des chercheurs et de leurs familles
Ces particules nous renseignent sur la matière qui a composée notre système solaire dans ses premières années.

Neufs retables remarquables, représentés symboliquement par leurs contours réalisés à la feuille d’or sont surplombés par ces poussières dont la taille ne dépasse en réalité pas 200 micromètres. Entre les deux, un carré d’or d’un centimètre par un centimètre. L’association ne cherche pas à aborder le dialogue impossible entre science et religion, mais profiter du terrain artistique pour proposer une articulation d’images que tout sépare sauf peut être la capacité de nous faire toucher du doigt la raison qui pousse à leurs propres existences, le vertige cosmique, l’élan divin, deux éléments qui une fois associés offrent à la pensée quantité de contradictions.


 

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